Venez discuter d'abolitionnisme pénal, mouvement issu des années 1970, de son actualisation, de justice transformatrice, de décriminalisation du travail du sexe, de dignité pour les personnes détenues et leur proches, de luttes anticarcérales et de justice migrante au lancement de l'Agenda des Féministes 2024 en présence de plusieurs des collaboratrices de l'Agenda.
C'est une réelle joie militante de lancer l’Agenda des féministes, publication emblématique chez remue-ménage et dans l’histoire du féminisme au Québec, à l'Euguélionne. Publiée annuellement depuis 1978, il est réputé créer les archives littéraires d’un militantisme social!
Pour l’archivage des luttes et en souhaitant que l’agenda insuffle des volontés d’engagement, merci de choisir l’agenda des féministes en 2024 pour accompagner votre année!
Avec des entretiens et textes de : Gwenola Ricordeau, Marlihan Lopez, Françoise Vergès, Danielle Beaulieu et Amy Edward du Centre de justice des Premiers Peuples, Kali Chamanes et Anne-Céline Genevois du collectif Art Entr’Elles, Geneviève Dauphin-Johnson du comité Leclerc, Adore Goldman et Melina May des CATS - Comité autonome du travail du sexe, Louise Henry, Silvia Herrera, Nancy Zagbayou de Hoodstock , le comité anti-détention de Solidarité sans frontières, le comité femmes du Centre des travailleurs et travailleuses immigrants
En librairie le 19 septembre 2023
Résumé :
Comment poser la question carcérale en terrain féministe ? Comment, surtout, dépasser notre dépendance institutionnelle et idéologique au système punitif ? Pour les communautés les plus exposées à l’appareillage pénal, il ne fait aucun doute que le rapport à la justice se résume à la question des inégalités sociales devant le droit.
L'abolitionnisme pénal, mouvement amorcé dans les années 1970, en appelle à une reprise des moyens de justice. Comme féministes, il est urgent de repenser l’emprise des tribunaux, de la police et de la prison sur la gestion des conflits. Les féministes abolitionnistes ne souhaitent pas négocier leur liberté avec l’État patriarcal, ni encourager un système punitif loin d’émanciper les victimes et survivantes de violences genrées et assurément épuisant pour les femmes aux portes des prisons.
Illustré par Kezna Dalz, dirigé par Stéphanie Barahona
***Accessibilité***
· Accessibilité aux fauteuils roulants
L’entrée dans la librairie doit se faire par l’arrière (il est impossible d’aménager une rampe à l’avant de la librairie à cause de l’inclinaison des marches et la largeur du trottoir). Quand vous arrivez à l’avant, signalez-nous votre présence en cognant délicatement dans la vitrine afin qu’on puisse venir vous ouvrir la grille qui donne accès à la porte arrière, où est installée la rampe. Vous pouvez aussi nous appeler au 514-522-4949 pour signaler votre présence!
La largeur minimale du couloir arrière est de 85 cm. Deux tournants (avec une diagonale de 121 cm pour le plus petit) sont aussi présents lors du trajet. N’hésitez pas à demander l’aide d’un·e de nos libraires. Dans la librairie, l’espace est aménagé de manière à ce que les fauteuils puissent circuler librement entre les rangées.
Il n’y a pas de marche à l’intérieur de la librairie à l’exception d’une à l’arrière munie d’une rampe.
Nous devons aussi remarquer que lorsqu’il y a beaucoup de gens dans la librairie, par exemple dans un lancement très populeux (+ de 40 personnes), la circulation dans l’espace pourrait être plus difficile ou même impossible pour un fauteuil.
La toilette n’est malheureusement pas accessible en fauteuil roulant.
· Accessibilité mobilité réduite
Des barres de soutien sont installées des deux côtés des escaliers à l’avant afin de faciliter la montée des deux marches menant à la librairie. Une mini-marche est aussi installée chaque jour (sauf quand il y a de la neige) afin de faciliter l’entrée sur la première marche un peu haute.
· Toilette non genrée
La toilette dans l’espace de la librairie est une toilette individuelle