Le vélo fut si important pour le progrès social que l’histoire nous apprendra combien d’âmes riches et pauvres ne purent travailler, socialiser, se réaliser et se libérer sans cette invention pour le moins inattendue.

D’abord un instrument pour les riches, il viendra à la rescousse des pauvres, puis des femmes. Il nous attend encore au coin de la rue depuis toujours pour nous libérer de la voiture et de notre époque en crise.

Autrefois un objet de libération, le vélo devient inévitablement de nos jours un objet de plus en plus utilitaire mais aussi identitaire. Non seulement nous ressemble-t-il de plus en plus, mais nos sociétés semblent également modéliser leur développement en relation intime avec cette vieille reine de la route, qui remplaça un jour le cheval et qui bientôt, remplacera peut-être à nouveau la voiture.

Walking as method: Exploring hostile design in Milton-Parc

This workshop introduces walking/ rolling as a research method while exploring how design shapes access, safety, and inclusion in the Milton-Parc neighbourhood. This workshop will encourage participants to reflect on how design, policing, and city policies impacts inclusion and will question who has the right to access public space.

Facilitated by Cara Chellew, PhD Candidate in Urban Planning, Policy & Design, McGill University

October 23rd, 4-6pm

Meeting point: QPIRG-McGill Backyard (3516 Ave du Parc), accessible by the back alley which can be reached by Milton.

Tisser nos luttes un atelier d'art textiles collectif et féministe qui s'inspire de la célèbre AIDS Memorial Quilt pour réfléchir sur les conséquences et nos revendications face à la montée de la droite. L'atelier pour but de créer un espace de rencontre et de discussion pour les femmes et les personnes queer à travers de la création d'une courtepointe collective.

Il s'agit d'un espace création collectif qui nous permet de lutter un carré à la fois contre notre sentiment d'impuissance.

À partir de l’histoire locale du quartier Marconi-Alexandra (aussi connu sous le nom Mile-Ex), ce cours propose une plongée dans les dynamiques de transformations urbaines à Montréal. On y explore les enjeux de gentrification, de patrimoine, de participation citoyenne et d’écologie urbaine à travers des récits, des archives et des initiatives citoyennes.

🎬SOIRÉE PROJECTION DE FILM🎬

📼L'Invention Du Monde

-Scénario: Benjamin Péret

-Réalisation: Michel Zimbacca et Jean-Louis Bédouin

-Durée: 26 minutes

🌎Où: aux Révoltes, 2035 Boul. St-Laurent

🕖Quand: Jeudi le 23 Octobre à 19h

✨️Joignez-vous à nous pour visionner le court métrage surréaliste L'Invention Du Monde.

🎉Poèmes et discussion le fun aussi au programme.

🍻🍿Y'aura d'la beer pis du pop-corn !!

La sympathie des surréalistes à l’égard des cultures dites « primitives » et précapitalistes est l’une des raisons de leur opposition catégorique au colonialisme, de leur dénonciation de la guerre de la France contre la résistance arabe conduite par Abd-el-Krim (dans les montagnes nord-africaines du Rif), à leur soutien au droit à la désertion dans la guerre coloniale en Algérie dans le célèbre Manifeste des 121 (1961). À leurs yeux, le colonialisme était une tentative méprisable des pouvoirs impériaux occidentaux d’imposer aux peuples indigènes le mode de vie capitaliste et les religions occidentales réactionnaires par une force militaire brutale, en réprimant ou détruisant leur monde culturel somptueux.

Pour les surréalistes, la relation magique à la nature et l’intensité du merveilleux relevaient des composantes essentielles de la culture « sauvage » et ses artefacts par opposition à la civilisation occidentale moderne, capitaliste et marchande. Leur intérêt pour l’art sauvage est par conséquent directement lié à leur engagement anticolonialiste et à leur désir de « réenchanter » le monde.

Il faut voir L’Invention du monde (1952) comme partie prenante de cette attirance des surréalistes (romantiques) pour les cosmogonies non modernes et précapitalistes. Au contraire de ce que conçoit la civilisation occidentale, les êtres humains et la nature étaient dans ces cultures intimement reliés, où le haut et le bas, le ciel et la terre n’étaient pas, comme dans le christianisme, opposés. Qui plus est, l’art ne constituait pas comme en Occident un domaine en soi, mais une partie de leur vie, de leurs rituels, de leurs cérémonies, de leur relation magique au monde. 

L’Invention du monde fait en effet apparaître plusieurs centaines d’objets et d’images choisis pour leur « puissance d’expression et d’évocation », selon un enchaînement rapide, renforcé par une bande sonore où des musiques rythmées accompagnent les voix qui déclament un poème du poète surréaliste Benjamin Péret, un texte frappant, incantatoire, lyrique et dramatique, sans précédent ni équivalent jusqu’à aujourd’hui. Le texte et l’image semblent être dans une relation d’affinité élective, où l’éclat de l’un renforce l’autre, et inversement.

à venir

https://www.onf.ca/film/en-marche-lamour-et-la-resistance-queers/?docs-hp_=feature_1