Assemblée populaire : en action contre le PL89 et les attaques au droit de grève !

Le mercredi 19 mars 2025, à 19h30.

Lien vers l'événement Permalien sur Résistance Montréal

UQAM Pavillon R, Local R-M130, 315 Ste-Catherine E (métro Berri)

Local: R-M130

Le 19 février dernier, le ministre du Travail Jean Boulet a déposé le projet de loi 89 qui, s'il est adopté, s'avérera catastrophique pour le mouvement syndical.

Nous savons d'ores et déjà que les centrales syndicales mèneront la lutte devant les tribunaux, mais est-ce suffisant? Rien ne nous garantit que l'issue soit favorable et la lenteur des procédures risque d'écraser les mobilisations.

Une attaque frontale mérite une réplique combative et collective! Seule une mobilisation d'envergure fera reculer le gouvernement. La CAQ ne veut plus du « compromis capitaliste »? Montrons-leur que nous sommes aussi capables de tirer la couverture de notre côté!

Nous vous invitons à une assemblée populaire afin de discuter d'une stratégie commune pour lancer le mouvement syndical sur une voie combative!

Dans un premier temps, quelques personnes prendront la parole afin de poser les bases de la discussion.

- Les membres du collectif Lutte commune vous présenteront les principales conséquences du projet de loi 89;

- Martin Petitclerc, professeur d'histoire à l'UQAM et coauteur de l'ouvrage « Grève et paix. Une histoire des lois spéciales au Québec », proposera une analyse historique des attaques au droit de grève;

- Philippe de Grobois, enseignant en sociologie au Collège Ahuntsic et membre de Lutte commune, fera un bref retour sur l'organisation de la grève sociale du 1er mai 2015.

Le reste de la rencontre se fera sous forme de plénière autour de la proposition suivante que nous soumettrons à la discussion:

Considérant les conséquences désastreuses qu’aurait le projet de loi 89 sur le mouvement syndical québécois ;

Considérant la nécessité d’un mouvement syndical uni sur ce front ;

Considérant le besoin d’une réponse combative et collective pour faire reculer le gouvernement :

Que le « nom du syndicat » profite du 1er mai 2025 pour dénoncer l’antisyndicalisme porté par ce projet de loi et lance un ultimatum au gouvernement ;

Qu’advenant que la CAQ persiste avec ce projet de loi, que le « nom du syndicat » entame une escalade des moyens de pression pouvant mener jusqu’à la grève générale jusqu'à ce que le gouvernement recule.

La proposition vise avant tout à orienter la discussion, à servir de base pour réfléchir à nos stratégies d'action pour la suite. L'objectif serait de ressortir de l'assemblée avec une stratégie commune à faire cheminer dans nos syndicats respectifs.